Wednesday, April 7, 2010

Auger: Equalisation - Countering Some Myths; EFL: Noui...

Basically, Auger read the budget and noted a report that went through the equalisation question point by point and explained, calmly and patiently, that there is no direct link between equalisation and the QC model of higher taxes & services. Even were QC to tax less & provide worse services, it would still receive the same amount of equalisation. True. But I would be fair enough to note that if one receives funds and uses them in one area, and taxes and invests in another, then any reduction in those funds would eventually affect other areas, ie. to an extent it's a shell game, as when the Chrétien Govt increased transfers to Ontario after Harris's complaints about underfunding of services, and Harris used those funds to underwrite current service levels, which gave him the fiscal space to cut taxes. Chrétien, Copps, etc., were furious, and denounced him inside & outside the House repeatedly. Would they have been/were they/have others been as vicious in their public language in similar disputes with QC?

Harris made the same argument the QC Govt is making. I'm with Chrétien & Copps et.al. on this one, I think both Harris & Charest are wrong to claim there's no linkage (implicitly recognised by Charest over stated need to negotiate effects of increased Hydro revenues on equalisation - thank you Peckford v. Trudeau/Mulroney, Williams v. Martin/Harper). But worth making point that the QC argument is the same as every other province in similar position, past and present. So anti-QC resentment re. transfers should take that into consideration. Do they resent it because they disagree on general principle, or because it's QC? Unfortunately, too often, "poser la question, c'est y répondre". (Though, as noted, same goes for difference of intensity of Fed reaction as well).
Auger:
De son côté, le Québec a fait le choix d'offrir plus de services publics, mais c'est lui qui les finance avec des impôts plus élevés. Il aurait pu faire le choix inverse et avoir moins de programmes sociaux et une fiscalité moins lourde pour ses citoyens. Mais, ce qui est important de noter, c'est que, dans les deux cas, il recevrait exactement le même montant en péréquation.

Le niveau de services publics au Québec n'a donc rien à voir avec la péréquation. C'est une question de choix politique, comme l'est celui de l'Alberta de se priver des revenus d'une taxe de vente provinciale. Et c'est la nature même d'une fédération que de ne pas avoir des impôts ou des services identiques dans chacune des provinces.

Sur la question précise des sables bitumineux, les documents budgétaires notent que depuis l'imposition d'un plafond des paiements de péréquation en 2008, il n'y a plus de lien entre les revenus que l'Alberta tire de son pétrole et les paiements que reçoit le Québec.

Par contre, il y a un lien très étroit et facilement démontrable entre les prix du pétrole et la hausse du dollar canadien, la courbe de variation de ces deux éléments étant pratiquement identique depuis 2000.

Or, la hausse du dollar canadien (liée à la hausse des prix du pétrole) nuit aux provinces exportatrices, comme le Québec. Il y a donc une question de simple justice que d'avoir un programme comme la péréquation qui protège certaines régions du pays contre l'effet négatif qu'elles peuvent subir à cause de conditions économiques sur lesquelles elles n'ont aucun contrôle.

Le document contient encore bien des informations pertinentes, entre autres concernant le traitement inéquitable fait aux ressources hydrauliques du Québec dans le calcul de la péréquation.

Mais, surtout, il constitue une intéressante contribution au débat, au moment où on entend de plus en plus souvent cet argument facile qui veut que ce soit les sables bitumineux de l'Alberta qui financent les garderies du Québec. La situation est pas mal plus compliquée que cela et se prête assez mal aux raccourcis simplistes.

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