Sunday, September 26, 2010

Bonhomme à la une, un exemple de l'instrumentalisation cynique par les politiciens, etc.

Ça vaut même pas la peine d'en parler, mais puisque le monde se comporte comme des cons, à notre déshonneur, je rappelle à tous (vous le savez déjà, sans doute) que construire une polémique sur la une drôle et somme tout, anodine, de Macleans, afin de faire avancer ses propres intérêts politiques (tous partis confondus) et psychologiques ne représente pas le summum de la gloire. Le PLQ qui ne demande pas mieux que de faire oublier ses histoires un instant, le PQ et autres parties d'opposition que tentent de jouer la carte sempiternelle de l'affrontement avec les méchants anglos, ces types bizarres, les anglos de gauche insécurisés, pitoyables, qui cherchent toute occasion pour affirmer leur solidarité avec le bon p'tit peuple, sans rien comprendre (toutefois, je préfère cette attitude inconsciemment condescendante à celle des vrais francophobes), les partis fédéraux, désespérés, qui sautent sur l'occasion, etc.. On connaît la chanson, et la toune est vieille et usée. À ceux d'entre vous qui s'y reconnaissent, sachez que votre comportement est reconnu comme étant indigne. Je reconnais que c'est un exemple typique de l'instrumentalisation cynique dont il est cas partout sur la plBanète. Mais quand même. De grâce. Ne pourrons-nous pas viser plus haut, plus juste? Ma seule critique de Macleans et de Coyne serait l'incohérence de prétendre qu'il y a nécessairement lien entre l'implication de l'État dans l'économie, et la corruption : et moi qui croyais que les pays scandinaves faisaient assez bonne figure dans les comparaisons de l'intensité de la corruption entre sociétés...

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