Si par contre le projet poursuit son chemin et que le registre meurt par un ou deux votes, on ne blâmera personne d'autre que Jack Layton et lui, du coup, perdra plus qu'un pari. Il perdra presque assurément des sièges en régions urbaines et une réputation d'homme de principes chèrement gagnée. Mais même s'il réussit, il n'aura que sauvé les meubles. Cette saga lui a nui, car on garde l'impression qu'entre ses convictions et les intérêts électoraux de son parti, il a choisi les seconds. Et sous des prétextes fallacieux en plus.
On se surprend à se demander: que ferait-il si un projet de loi d'initiative parlementaire, comme il en existe plusieurs, ciblait le libre-choix en matière d'avortement? Prendrait-il le même risque? On ne le croit pas, ce qui prouve cependant qu'il aurait pu donner préséance à ses convictions.
Buzetti & survivors are very harsh too:
Dans une lettre qu'elle a fait parvenir au Devoir, une survivante de la tuerie de Polytechnique interpelle Jack Layton et lui demande d'imposer la ligne de parti à ses députés récalcitrants. «Vous, votre caucus et tous les membres du NPD souhaitez sans doute représenter l'avenir du Canada. Alors pourquoi vous comportez-vous comme un parti qui n'a pas de telles ambitions? Pourquoi vous comportez-vous comme un parti qui veut seulement se plaindre?», écrit Nathalie Provost.
As is Chantal Hébert. What, you thought we couldn't read English, or see through games? Dudes, we've forgotten more about politics than you'll ever know: you do know Bourassa was premier for a long time, right? ;-)
Anyway, to the extent that any party (cough NDP cough) wants to remain viable in QC, no gameplaying, svp. We are deadly serious, and we use the word "deadly" advisedly.
Scott Tribe had a good suggestion a while back, with one honest, fair precondition: ALL 12 NDP pro-gun voters come out publicly in favour of Layton's own plan. Fair, eh?
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