1. Il résuma la situation : @partiquebecois "on voulait faire des francophones bilingues avec les immigrants, ils sont devenus des anglophones bilingues" THE HORRORS!!!
2. Le métro de Longueuil est bien plus près du centre-ville que le centre d'achats Fairview.
3. Et si on rendait la consommation du Prozac obligatoire pour tous les membres du PQ? Quel pourcentage de nos problèmes factices seront ainsi résous, 99%? 95%? 90%? Pas moins de 90%, selon moi, et je dirai plutôt 98% (il reste 1% pour l'ADQ, 1% pour QS et 1% pour le PLQ).
4. La langue d'usage est tout ce qui compte (voir 1). C.-à-d., pendant les heures de travail, disons, genre 8h-19h, à Mtl, est-ce qu'on est servi en français / peut-on se faire servir en français? La réponse c'est un très fort oui. Qu'est-ce qu'on a à foutre de la langue parlée en famille ou entre amis ou entre connaissances? Selon cette logique, va-t-on commencer à se soucier des différents accents des francophones, leur vocabulaire, etc.? Et si le monde à Mtl le jour vient de Longueuil, pis encore? Une banlieue sur l'île mais loin dans le West Island est-elle intrèsequement supérieure à celles qui sont plus proches, toutes près des stations Montmorency et Longueuil? Voyons.
5. Remise en contexte. Parlant de démographie, et de notre population déclinante, relative aux autres, les centaines de milliers de professionels anglophones, bilingues, ou dont les enfants le sont devenus en immersion française à Toronto, est-ce qu'on pourrait s'en servir aujourd'hui et demain, eux et leur genre, si on avait pris des mesures moins coercitives et aliénantes, au lieu d'affronter des crises d'intégration de musulmans et de manque d'attraction et de rétention d'immigrants? "Perish the thought". Tout ira pour le meilleur, ici au QC, "l'plus meilleur endroit au monde", grâce au génie des nos élites éclairées...Vous êtes tous, de loin, de plus nobles et grands philosophes que ce pauvre Pangloss, qui fut, en comparaison, un véritable pessimiste. Lui, il ne savait pas qu'il était possible d'avoir le beurre et l'argent du beurre. Mais vous, que vous êtes des génies. On peut demeurer les nationalistes les plus bornés en questions de langue, culture et religion, tout en convaincant les non-francophones qui y sont d'y rester, et même, on peut faire valoir notre charmant côté Gros Colon tout en attirant une immigration productive et suffisante et la convaincre d'y demeurer. Ta. Ber. Nac.
6. Pierre Curzi. Quelle déception. Pas un mauvais comédien, à une époque. Puis il est devenu "militant-organisateur-administrateur-représentant des artistes", l'un de ces gars qui adorent se mettre à l'avant scène des manifs, être le porte-parole, tenir le flambeau, présider des comités, etc. etc., on connaît la chanson. Skvorecky les a décrit, à maintes reprises. V'lan. Il était biaisé dans ses interventions, mais comme c'est politically correct parmi ce monde, on l'accepte. Si ça pouvait lui rendre heureux, tant pis. Mais quand il a fait le saut officiel au PQ, on s'est dit que c'est peut-être bien, que Curzi, qui avait participé à ce documentaire sur l'immigration italienne, sera peut-être sensible à de telles questions de langue et d'identité, etc.. Mais non. C'est plutôt l'inverse, il fait penser à John Baird, surcompensant pour sa différence en faisant preuve de la plus grande partisanerie, de la rigidité idéologique, et agissant comme un sot, sans cesse. Et il joue à fond sur la perception positive de Curzi le comédien afin de faire passer les messages les plus disgrâcieux. "Voyons, c'est un bon gars, ce Curzi - je l'ai vu à Virginie! On peut lui faire confiance. S'il nous dit qu'on doit interdire aux anglos de s'exprimer en anglais entre 7h et 19h, ça doit être tout à fait raisonnable et normal..." Quel danger pour les valeurs démocratiques, ce passage entre comédien, journaliste de télévision, etc., et acteur politique, hein?
Pendant la Révolution tranquille, ceux qui étaient tentés de faire le saut ou qui l'ont fait, ont longuement discuté de cette question. Ils l'ont pris au sérieux, ce danger d'employer une légitimité puisée d'une affaire aussi superficielle que le show-biz, après tout, pour court-circuiter le processus normal de légitimisation d'un acteur politique, fondé dans ses oeuvres, ses actions, ses mots, après des années de travail. Se faire une réputation, quoi. Mais aujourd'hui on saute, sans pudeur, sans soucis, de l'un à l'autre et l'on déploie notre légitimité puisée dans un secteur superficiel pour avancer dans la politique, qui est, après tout, une chose sérieuse. C'est carrément anti-démocratique, et dangereuse. Benoît Brunet, ministre, bientôt? André Arthur y est déjà. Et CSP. Et Drainville. Mais le pire, c'est Curzi, parce qu'il n'a aucune retenue, aucune pudeur. C'est drôle, lui qui a passé tellement de temps à le dénoncer, mais il a un petit côté Mussolini, c'est son côté show-bizz égomaniaque. En tout cas, c'est sans doute la plus grande déception, du point de vue de son manque d'éthique, dans l'Assemblée nationale. Triste à voir. Et agacant. Parce que personne n'en dit rien au sujet de son emploi de Curzi le comédien pour avancer la cause de Curzi le gros colon hyper-nationaliste, xénophobe.
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