Si jamais on se posait des questions sur l'égalité des sexes, le comportement de Maltais ces derniers jours représente non seulement une réaffirmation de cette égalité, mais même une affirmation de la « supériorité » féminine, puisque je crois bien que même John Baird aurait rougi à l'idée de brandir des poignées de faux-argent, accessoires interdits, dans une assemblée législative, sans parler d'un beurrage plus qu'épais, mais dans le cas de Maltais, épaisse et nocive pour la démocratie et pour le respect de l'Assemblée nationale et pour les institutions nationales. Franchement, toutes ses interventions ces derniers jours ont été disgracieuses, et souvent fausses ou ignorantes, par exemple, quand elle et d'autres prétendent que Harper demanda à Johnston de nommer le commissaire dans l'Affaire Airbus-Mulroney-Schreiber, quand Johnston n'avait qu'à décider le mandat. D'ailleurs, cett méthode est moins légitime et moins démocratique puisqu'elle permette au PM de se distancer du mandat restreint décidé par son homme de confiance, et de ne pas prendre ses responsabilités en tant que chef de gouvernement : lui et son gouvernement doivent absolumment être tenus responsables du processus du début à la fin, pour maintenir une imputabilité démocratique qui permet aux citoyens de jauger leurs actions et d'en juger lors des élections. Le manoeuvre Harper fut une manière anti-démocratique et illégitime de donner l'impression de se soustraire de toute responsabilité et pour le processus et pour les résultats, à l'image du faux-rapport Manley, qui faisait l'affaire des deux grands partis, le PLC et le PCC, craintifs.
En tout cas, Maltais se révèle pire que Copps, pire qu'Ablonczy, pire que les pires membres de l'opposition pendant le scandale des commandites (souvenons nous de MacKay saluant Myriam Bédard comme héroine de la démocratie canadienne). J'ai mentionné Baird exprès, puisque c'est le seul qui a eu recours à une petite comédie aussi malsaine et à des accessoires aussi disgracieuses quand il avait déballé des centaines de syringues lors d'un point de presse pour défendre le projet de rendre obligatoire le dépistage de drogues pour les récipiendaires de l'aide sociale. Or, tel que mentionné, cet infame incident se produisa pendant un point de presse, et non dans la Chambre comme telle : même Baird avait plus de pudeur et plus de respect pour les institutions que Maltais.
Franchement, mes attentes quant aux comportements probables du PQ et de l'ADQ furent basses, mais ils ont quand même réussi à me décevoir : Bédard fils, va-t'il critiquer le système mis en place par Bédard père? Puis, quoi de plus pour Maltais, du théâtre de marionnettes, comme Pat Martin, mais en Chambre cette fois?
Le PQ devrait s'en souvenir, what comes around, goes around - Karma can be a bitch. En tout cas, St. René aurait été bien fier, sans doute...
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